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Bras EMI EPU 100 / Bras Leak
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- Enregistré le : mar. 25 janv. 2022 09:54
Bras EMI EPU 100 / Bras Leak
Les petites anglaises !
Si l'on est familier des platines, amplis, préamplis et enceintes anglaises depuis toujours tant leur musicalité a été et reste encore parmi nos références, on l'est moins
des éléments que sont les bras et cellules très "vintage" d'outre-Manche.
Pour ma part, il a fallu, comme je l'évoquais dans mon texte de présentation de nouveau membre, qu'un ami lointain, grand spécialiste du vinyle classique de collection, me transmette le goût de ce matériel méconnu chez nous.
Adepte depuis toujours de la Thorens TD124, j'avais essayé pas mal de combinaisons avec des bras relativement anciens (SME 3009/3012), Ortofon RMG 309/RF 309/SMG212, Audio Technica, Denon DA 302, ... mais aussi modernes et sophistiqués comme le Graham Phantom ou l'Ikeda 407.
Je n'étais pas absolument satisfait.
En stéréo, le passage de cellule Denon DL103 longtemps chérie et upgradée à une Ortofon SPU Gold m'avait conquis mais subsistaient des duretés, des incohérences, dues à plusieurs facteurs sans doute (réglage platine, réglage filtre des enceintes, ...), câbles. Pourtant, je soupçonnais le rôle prééminent du bras dans cette chaîne, de façon empirique et intuitive.
En mono, une Shure44, une Denon DL102, une Ortofon CG25DI, n'exploitaient pas absolument les vinyles que j'aimais au-dessus de tout, et je n'avais pas su utiliser correctement alors les cellules Clément que j'avais eues entre les mains, considérant un peu vite qu'elles n'avaient pas d'intérêt.
Aussi, quand cet ami me fit entendre chez lui sur la côte est du Japon, son système très British (préampli Lafayette, amplis Armstrong, enceintes Vitavox), deux Thorens TD124, l'une équipée en stéréo d'un bras EMI EPU100 totalement inconnu, et l'autre en mono d'un bras Leak ressemblant à un jouet, j'ai immédiatement perçu le potentiel et surtout la cohésion de l'ensemble.
Ce matériel était quasiment invisible en France, je ne trouvais que quelques articles mentionnant la cellule Leak, notamment un article détaillé de "La Revue du Son" de Mars-Avril 1958 sur les capteurs phonographiques.
Sur e-Bay, on pouvait avec un peu de persévérance trouver ce matériel à des tarifs encore raisonnables, cela n'intéressait guère alors.
- Commençons par le couple bras-cellule EMI EPU100/EHS.
Le design est d'emblée séducteur, simple et élégant, matériaux alu pour le bras et mu-métal pour la cellule.
J'ai pu acquérir plusieurs bras EMI EPU100, et surtout plusieurs cellules dédiées en état correct. Mais comme souvent avec le matériel anglais, surtout ancien, le plug-and-play ne va pas de soi. Mon ami m'avait prévenu, pas deux cellules qui sonnent pareil, et si elles sont endommagées, personne ne sera en mesure de les restaurer.
De fait, aucune des bras ou cellules que j'ai pu acheter n'a marché d'emblée, il a fallu pas mal d'heures de travail et de nombreux essais pour les faire marcher, en renonçant parfois tout à fait devant les problèmes posés.
(Les motards fans de Norton ou de Triumph rétro savent ça mieux que moi, pour une balade d'une heure, il faut compter deux heures de boulot sur la machine...).
- Tout d'abord, le bras est un unipivot (toute la doc existe sur Vinyl engine, j'en mets cependant une copie dans le post) qui utilise un système d'amortissement mécanique à base de fluide (du silicone avec la bonne viscosité fait l'affaire) logé dans le corps du fût principal.
Pour y accéder, il faut chauffer le capot du bras avec l'insigne EMI car il est vissé et bloqué avec un vernis d'origine, une clé dite c-spanner ou un équivalent permet de dévisser l'ensemble, il faut faire attention à bien laisser la cale du bras en place lors de l'opération, l'axe pivot est fragile. On accède alors au pivot lui-même, et à une sorte de cloche en alu ou en plastique plongée dans une cuvette dans laquelle on repose ledit fluide. En effet, lors du transport ou du stockage, ce fluide s'est généralement échappé.
Une fois rempli, on remet la cloche en place en ma vissant, elle ne doit pas plonger trop bas pour laisser le débattement vertical suffisant.
Le montage sur la platine est simple, le bras doit plonger un peu (moins de 10 degrés) pour gagner un peu dans les aigus.
Le câble d'origine est très correct, je l'ai néanmoins changé pour du câble maison à base de fil de Litz.
- Ensuite, la cellule. Là, c'est une autre affaire. C'est une cellule à réluctance variable, trois bobines sont montées en série, le corps est blindé, le cantilever est je suppose en fer doux ou un équivalent, il est maintenu par une fine lame de ressort fixée sur une plaque (le tout est très fragile), amortie par un peu de caoutchouc naturel pâteux et généralement chargé de poussières malvenues. Ce cantilever s'inscrit dans une gorge aimantée, une vis de réglage et une vis de blocage permettent de jouer sur la profondeur de ce rapport et d'augmenter ainsi autant que possible à la fois le gain et l'équilibre tonal (d'où sans doute les différences sonores substantielles d'une cellule à une autre).
Après pas mal de tests partagés avec mon ami nippon, on est parvenu à opter pour de la cire à cacheter pour faire office d'amortissant. C'est stable et facile à poser ou à ôter.
A ma connaissance, cet équipement n'est pas réparable par les compagnies connues qui posent des diamants, c'est dommage.
Dernier détail, la charge de la cellule sur l'étage phono est idéalement de 68K et non 47K comme le plus souvent.
- Quant au résultat, l'ensemble bras cellule a un son unique, la bande passante n'est pas immense, la stéréo n'est pas absolument panoramique, mais le rendu des timbres et surtout la restitution en volume des instruments est inégalable selon moi. Les disques stéréo de la fin des années 50 ont un relief assez magique.
En revanche, je ne recommande pas l'usage des cellules mono ou 78t. qui ont moins d'intérêt, ce sont en fait des stéréo montées en parallèle en reliant deux des bobines internes, cela baisse l'impédance de l'ensemble, son gain et la magie de la restitution. Tout au plus peut-on acquérir ces modèles mono pour les pièces ou pour les convertir en stéréo (il faudra alors changer le diamant).
- Compte tenu des qualités de ce bras, j'ai fait faire un porte cellule ad-hoc pour pouvoir l'utiliser avec une cellule "moderne" (on peut aussi assez facilement adapter un porte-cellule type Orsonic), en l'occurrence la SPU Gold donc, le mariage est ce que j'ai entendu de meilleur pour cette cellule. On a beaucoup plus de précision et d'aération de lecture qu'avec un SME ou même un Ortofon (unipivot oblige) avec une matière instrumentale naturelle et équilibrée (ce qui n'est pas le cas du Ikéda par exemple selon moi).
C'est dorénavant un matériel très rare et finalement recherché, les prix ont sérieusement grimpé pour atteindre les 2000 euros parfois pour le couple bras cellule, les japonais en sont fans.
- Pour la mono enfin, l'ensemble Leak a des qualités remarquables. Là encore, on a affaire à un unipivot rudimentaire celui-là ; pourtant, avec sa cellule et son transfo dédiés, on a l'un des meilleurs résultats possibles selon moi pour lire les bons vieux Lp des années 50, et ce même en comparaison des cellules Clément, Général Electric ou des plus récentes Miyajima Zero notamment.
C'est donc une cellule mc, extrêmement simple de construction (un gros aimant, un diamant et sa bobine maintenus par une suspension réduite au minimum, pas de cantilever).
On est assez proche de la technologie d'un burin graveur je pense. Très légère, on utilise une pression elle aussi réduite à 3g. A noter que le transformateur est lui-même remarquable en termes de résultats subjectifs, c'était déjà la force des amplis de la marque. J'en ai utilisé une paire avec une Ortofon spu, c'est excellent. Malheureusement, on les trouve difficilement et les prix ont là encore flambé.
L'écoute est très vivante, plus articulée et détaillée qu'avec la Clément, le registre aigu est plus fourni, le médium plus varié ; mais les fins de pistes de disques sont parfois plus délicates à lire, je ne suis pas parvenu à régler cette question, sans doute en raison du bras un peu sommaire.
Bref, si l'on n'est pas rebuté par le look très particulier, so british, c'est un vrai régal, simple à mettre en oeuvre cette fois.
Voilà pour ces deux anglaises donc, avec le plaisir d'écouter des vinyles dans des conditions d'époque qui n'ont rien à envier au matériel actuel par l'effet de naturel de la restitution et le voyage temporel auquel elles nous invitent.
Je mets en pièces jointes (si j'y parviens) des photos et des documents complets sur ces éléments.
Si l'on est familier des platines, amplis, préamplis et enceintes anglaises depuis toujours tant leur musicalité a été et reste encore parmi nos références, on l'est moins
des éléments que sont les bras et cellules très "vintage" d'outre-Manche.
Pour ma part, il a fallu, comme je l'évoquais dans mon texte de présentation de nouveau membre, qu'un ami lointain, grand spécialiste du vinyle classique de collection, me transmette le goût de ce matériel méconnu chez nous.
Adepte depuis toujours de la Thorens TD124, j'avais essayé pas mal de combinaisons avec des bras relativement anciens (SME 3009/3012), Ortofon RMG 309/RF 309/SMG212, Audio Technica, Denon DA 302, ... mais aussi modernes et sophistiqués comme le Graham Phantom ou l'Ikeda 407.
Je n'étais pas absolument satisfait.
En stéréo, le passage de cellule Denon DL103 longtemps chérie et upgradée à une Ortofon SPU Gold m'avait conquis mais subsistaient des duretés, des incohérences, dues à plusieurs facteurs sans doute (réglage platine, réglage filtre des enceintes, ...), câbles. Pourtant, je soupçonnais le rôle prééminent du bras dans cette chaîne, de façon empirique et intuitive.
En mono, une Shure44, une Denon DL102, une Ortofon CG25DI, n'exploitaient pas absolument les vinyles que j'aimais au-dessus de tout, et je n'avais pas su utiliser correctement alors les cellules Clément que j'avais eues entre les mains, considérant un peu vite qu'elles n'avaient pas d'intérêt.
Aussi, quand cet ami me fit entendre chez lui sur la côte est du Japon, son système très British (préampli Lafayette, amplis Armstrong, enceintes Vitavox), deux Thorens TD124, l'une équipée en stéréo d'un bras EMI EPU100 totalement inconnu, et l'autre en mono d'un bras Leak ressemblant à un jouet, j'ai immédiatement perçu le potentiel et surtout la cohésion de l'ensemble.
Ce matériel était quasiment invisible en France, je ne trouvais que quelques articles mentionnant la cellule Leak, notamment un article détaillé de "La Revue du Son" de Mars-Avril 1958 sur les capteurs phonographiques.
Sur e-Bay, on pouvait avec un peu de persévérance trouver ce matériel à des tarifs encore raisonnables, cela n'intéressait guère alors.
- Commençons par le couple bras-cellule EMI EPU100/EHS.
Le design est d'emblée séducteur, simple et élégant, matériaux alu pour le bras et mu-métal pour la cellule.
J'ai pu acquérir plusieurs bras EMI EPU100, et surtout plusieurs cellules dédiées en état correct. Mais comme souvent avec le matériel anglais, surtout ancien, le plug-and-play ne va pas de soi. Mon ami m'avait prévenu, pas deux cellules qui sonnent pareil, et si elles sont endommagées, personne ne sera en mesure de les restaurer.
De fait, aucune des bras ou cellules que j'ai pu acheter n'a marché d'emblée, il a fallu pas mal d'heures de travail et de nombreux essais pour les faire marcher, en renonçant parfois tout à fait devant les problèmes posés.
(Les motards fans de Norton ou de Triumph rétro savent ça mieux que moi, pour une balade d'une heure, il faut compter deux heures de boulot sur la machine...).
- Tout d'abord, le bras est un unipivot (toute la doc existe sur Vinyl engine, j'en mets cependant une copie dans le post) qui utilise un système d'amortissement mécanique à base de fluide (du silicone avec la bonne viscosité fait l'affaire) logé dans le corps du fût principal.
Pour y accéder, il faut chauffer le capot du bras avec l'insigne EMI car il est vissé et bloqué avec un vernis d'origine, une clé dite c-spanner ou un équivalent permet de dévisser l'ensemble, il faut faire attention à bien laisser la cale du bras en place lors de l'opération, l'axe pivot est fragile. On accède alors au pivot lui-même, et à une sorte de cloche en alu ou en plastique plongée dans une cuvette dans laquelle on repose ledit fluide. En effet, lors du transport ou du stockage, ce fluide s'est généralement échappé.
Une fois rempli, on remet la cloche en place en ma vissant, elle ne doit pas plonger trop bas pour laisser le débattement vertical suffisant.
Le montage sur la platine est simple, le bras doit plonger un peu (moins de 10 degrés) pour gagner un peu dans les aigus.
Le câble d'origine est très correct, je l'ai néanmoins changé pour du câble maison à base de fil de Litz.
- Ensuite, la cellule. Là, c'est une autre affaire. C'est une cellule à réluctance variable, trois bobines sont montées en série, le corps est blindé, le cantilever est je suppose en fer doux ou un équivalent, il est maintenu par une fine lame de ressort fixée sur une plaque (le tout est très fragile), amortie par un peu de caoutchouc naturel pâteux et généralement chargé de poussières malvenues. Ce cantilever s'inscrit dans une gorge aimantée, une vis de réglage et une vis de blocage permettent de jouer sur la profondeur de ce rapport et d'augmenter ainsi autant que possible à la fois le gain et l'équilibre tonal (d'où sans doute les différences sonores substantielles d'une cellule à une autre).
Après pas mal de tests partagés avec mon ami nippon, on est parvenu à opter pour de la cire à cacheter pour faire office d'amortissant. C'est stable et facile à poser ou à ôter.
A ma connaissance, cet équipement n'est pas réparable par les compagnies connues qui posent des diamants, c'est dommage.
Dernier détail, la charge de la cellule sur l'étage phono est idéalement de 68K et non 47K comme le plus souvent.
- Quant au résultat, l'ensemble bras cellule a un son unique, la bande passante n'est pas immense, la stéréo n'est pas absolument panoramique, mais le rendu des timbres et surtout la restitution en volume des instruments est inégalable selon moi. Les disques stéréo de la fin des années 50 ont un relief assez magique.
En revanche, je ne recommande pas l'usage des cellules mono ou 78t. qui ont moins d'intérêt, ce sont en fait des stéréo montées en parallèle en reliant deux des bobines internes, cela baisse l'impédance de l'ensemble, son gain et la magie de la restitution. Tout au plus peut-on acquérir ces modèles mono pour les pièces ou pour les convertir en stéréo (il faudra alors changer le diamant).
- Compte tenu des qualités de ce bras, j'ai fait faire un porte cellule ad-hoc pour pouvoir l'utiliser avec une cellule "moderne" (on peut aussi assez facilement adapter un porte-cellule type Orsonic), en l'occurrence la SPU Gold donc, le mariage est ce que j'ai entendu de meilleur pour cette cellule. On a beaucoup plus de précision et d'aération de lecture qu'avec un SME ou même un Ortofon (unipivot oblige) avec une matière instrumentale naturelle et équilibrée (ce qui n'est pas le cas du Ikéda par exemple selon moi).
C'est dorénavant un matériel très rare et finalement recherché, les prix ont sérieusement grimpé pour atteindre les 2000 euros parfois pour le couple bras cellule, les japonais en sont fans.
- Pour la mono enfin, l'ensemble Leak a des qualités remarquables. Là encore, on a affaire à un unipivot rudimentaire celui-là ; pourtant, avec sa cellule et son transfo dédiés, on a l'un des meilleurs résultats possibles selon moi pour lire les bons vieux Lp des années 50, et ce même en comparaison des cellules Clément, Général Electric ou des plus récentes Miyajima Zero notamment.
C'est donc une cellule mc, extrêmement simple de construction (un gros aimant, un diamant et sa bobine maintenus par une suspension réduite au minimum, pas de cantilever).
On est assez proche de la technologie d'un burin graveur je pense. Très légère, on utilise une pression elle aussi réduite à 3g. A noter que le transformateur est lui-même remarquable en termes de résultats subjectifs, c'était déjà la force des amplis de la marque. J'en ai utilisé une paire avec une Ortofon spu, c'est excellent. Malheureusement, on les trouve difficilement et les prix ont là encore flambé.
L'écoute est très vivante, plus articulée et détaillée qu'avec la Clément, le registre aigu est plus fourni, le médium plus varié ; mais les fins de pistes de disques sont parfois plus délicates à lire, je ne suis pas parvenu à régler cette question, sans doute en raison du bras un peu sommaire.
Bref, si l'on n'est pas rebuté par le look très particulier, so british, c'est un vrai régal, simple à mettre en oeuvre cette fois.
Voilà pour ces deux anglaises donc, avec le plaisir d'écouter des vinyles dans des conditions d'époque qui n'ont rien à envier au matériel actuel par l'effet de naturel de la restitution et le voyage temporel auquel elles nous invitent.
Je mets en pièces jointes (si j'y parviens) des photos et des documents complets sur ces éléments.
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Re: Bras EMI EPU 100 / Bras Leak
Docs EMI EPU suite.
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Re: Bras EMI EPU 100 / Bras Leak
EMI EPU suite et fin
- vendin
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Re: Bras EMI EPU 100 / Bras Leak
Bonsoir!
Superbe présentation, très intéressante à lire et vraiment complète avec les documents. La concomitance de deux sujets est un peu surprenante mais n’enlève rien à l’intérêt du sujet. Merci pour la présentation de ces bras et cellules effectivement rares et sortants des sentiers battus.
Pour ta première présentation c’est réussi je trouve.
Superbe présentation, très intéressante à lire et vraiment complète avec les documents. La concomitance de deux sujets est un peu surprenante mais n’enlève rien à l’intérêt du sujet. Merci pour la présentation de ces bras et cellules effectivement rares et sortants des sentiers battus.
Pour ta première présentation c’est réussi je trouve.
Pascal.
- vendin
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- Localisation : Noisy le grand 93
Re: Bras EMI EPU 100 / Bras Leak
à tous!
Avec une réalisation technique différente, je trouve que le principe du bras EMI se rapproche assez du bras Karmadon qui rappelons le est une copie modernisée du Grey Research américain dans son look mais non dans son principe de fonctionnement qui reste identique, bras uni-pivot au centre de deux demies sphères entre lesquelles l'espace est rempli de silicone, on peut choisir la viscosité.
Avec une réalisation technique différente, je trouve que le principe du bras EMI se rapproche assez du bras Karmadon qui rappelons le est une copie modernisée du Grey Research américain dans son look mais non dans son principe de fonctionnement qui reste identique, bras uni-pivot au centre de deux demies sphères entre lesquelles l'espace est rempli de silicone, on peut choisir la viscosité.
Modifié en dernier par vendin le ven. 25 mars 2022 08:20, modifié 1 fois.
Pascal.
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- Membre éminent
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Re: Bras EMI EPU 100 / Bras Leak
Merci beaucoup pour cette présentation très complète et intéressante. Je découvre que Leak a fait aussi dans les bras !!
- downtown
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Re: Bras EMI EPU 100 / Bras Leak
Très intéressant, et même passionnant! Je ne connaissais pas le Leak, quand à l'EMT, c'est tout comme.( Edit : EMI, merci Pascal! )
En voyant ce Leak, j'ai pensé au bras Karmadon , le même que le tien, Pascal . Je m'étais promis de m'en offrir un cette année, d'ailleurs. Une pensée profonde pour son créateur, au passage.
En voyant ce Leak, j'ai pensé au bras Karmadon , le même que le tien, Pascal . Je m'étais promis de m'en offrir un cette année, d'ailleurs. Une pensée profonde pour son créateur, au passage.
Modifié en dernier par downtown le mer. 2 mars 2022 08:42, modifié 1 fois.
Pourquoi pas?
JiM
JiM
- vendin
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- vendin
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- Localisation : Noisy le grand 93
Re: Bras EMI EPU 100 / Bras Leak
Pour en revenir au bras EMI et à la base de sa conception qui d’emblée intègre un amortissement visqueux, j’ai pu l’écouter plusieurs fois chez Pultec, cela est effectivement très vivant avec la cellule dédiée mais aussi avec d’autres cellules.
De plus et contrairement à d’autres bras qui ont également ce système d’amortissement mais sous forme d’ajout plutôt que conçu autour dès le départ, ce bras tout comme le Karmadon s’affranchît parfaitement d’un système d’anti-skating. Je n’ai jamais rencontré de phénomènes liés à ce réglage avec le Karmadon quelle que soit la cellule et, Pultec le confirmera sans doute, je pense qu’il en va de même avec l’EMI.
De plus et contrairement à d’autres bras qui ont également ce système d’amortissement mais sous forme d’ajout plutôt que conçu autour dès le départ, ce bras tout comme le Karmadon s’affranchît parfaitement d’un système d’anti-skating. Je n’ai jamais rencontré de phénomènes liés à ce réglage avec le Karmadon quelle que soit la cellule et, Pultec le confirmera sans doute, je pense qu’il en va de même avec l’EMI.
Pascal.
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