Les amplis modernes (dès qu'on tape sur le matos un peu cher) se caractérisent plutôt par des écoutes assez "chirurgicales", mais qui perdent parfois en musicalités, en tout cas pour ce que j'ai pu écouter, voire vivre avec, puisque j'ai vécu 4 ans avec un atoll in200 qui était assez représentatif de cette recherche de "transparence" à tout prix.
Cela peut donner d'assez bons résultats lorsqu'on se limite à de la musique de chambre ou des trios de jazz.
Maintenant, un atoll in200 par exemple, neuf, ça vaut 1500 €. Pour 1500€ en vintage, on a accès à des appareils sans commune mesure au niveau de la construction et surtout de la musicalité. Après tout, si on n'entend pas le troisième violon se gratter le nez, ce n'est pas si grave...
Donc, tout n'était pas mieux avant, les appareils des années 60 et même des années 70 étaient couramment moins puissants (pour sortir 50w en tube par canal, en stéréo dans les années 60, à cette époque, on touche quasiment le monde pro, alors qu'aujourd'hui, la dernière production bas de gamme est capbale de sortir autant de watt), et souvent moins précis, d'autant que la mode du "cable qui tue" n'avait pas encore frappé (et certains cables apportent réellement une amélioration, même si les fabriquants en revanche nous prennent pour des vaches à lait) mais plus musicaux amha.
ceci dit, un ensemble "vintage" tel que celui dont je viens de me séparer (préampli dynaco et blocs monos en PP El34) apportera un niveau de détail, une dynamique et une musicalité sans commune mesure avec tout ce qui peut se trouver en neuf à 700€. Mon acheteur qui était venu avec ses enceintes et la BO de Paris texas en vinyle en est resté assez scotché, et moi je me suis tout à coup demandé pourquoi je vendais mon matos
D'ailleurs faut que je m'achète ce disque
