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Merci pour vos commentaires encourageants et merci à SidSmith pour cette critique passionnante.
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Après quelques heures d’écoute sur des styles très variés avec les Rogers LS3 5A 11 Ohm, je peux livrer mes premières impressions. Je n’ai pas de grandes prétentions, il s’agit de mon tout premier compte-rendu d’écoute.
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Ma pièce d’écoute : 20 m2 rectangulaire, enceintes espacées de 5 m. Sources : Thorens TD 160, cellule Ortofon OM20, lecteur Sony SCD XE800.
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Le volume sonore est moins important en comparaison avec l’AU-222. C’est là que l’on note le côté extraordinaire du Sansui, pourtant moins puissant. Les LS3 demande beaucoup de courant. Je doute que le 340 ait été distribué en France. Mon exemplaire nécessite un transformateur 110v/240v 500W. Le bouton volume se trouve de fait souvent à 7/10 avec la platine vinyle (raccordée sur MAG HIGH). La platine CD est quant à elle branchée sur l’entrée EXTRA.
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Sur l’album « Boys Don’t Cry » (POL 268 – pressage français original), la transparence du son est stupéfiante, la texture des guitares est très réaliste, et les basses… qui a dit que les LS3 n’avaient pas de basses ? Avec le Sansui, j’étais obligé de jouer avec l’égaliseur pour en avoir, là je suis presque obligé de les redescendre. Mes oreilles étant très sensibles, je suis très attaché à l’onctuosité des aigus. A aucun moment, l’écoute n'est désagréable et fatigante.
Sur Bert Jansch (TRA 125 – original anglais), les qualités du Scott semblent moins utiles. C’est beau dans les voix, juste dans la guitare acoustique, mais on réalise que l’album est une petite production. On n’entend presque pas de souffle avec le volume à 8 sur « Needle of Death ». La voix a une légère tendance à saturer sur le haut du spectre.
Sur la magnifique édition « Wendy Rene – After Laugther Comes Tears - » (Light in the attic – LITA 080), le Scott révèle davantage ses qualités. La voix de Wendy est magnifique dans toutes les subtilités, on sourit en bougeant de la tête et on ferme les yeux pour se retrouver dans les studios Stax en 1964. La musicalité est frappante, supérieure au Sansui, un peu trop sec en comparaison. J’avance une théorie : la distorsion plus importante des tubes apporte à notre cerveau un côté plus réaliste et plus harmonieux à la musique. L’industrie hifi s’est plantée magistralement le jour où elle n’a pensé qu’à communiquer sur des données chiffrées.
L’écoute de la face B de « Bryter Later » de Nick Drake est un grand moment (réédition vinyle par Universal Island Records – masterisée à Abbey Road). La voix sur « Fly » donne une nette impression de proximité ; l’effet écoute au casque des LS3. Un bruit de fond se laisse entendre, il n’est pas gênant. Sur « Poor Boy », le Scoot retraduit avec facilité l’ensemble des instruments : piano, sax alto, basse et batterie sont très équilibrés. Le Scott montre ses prédispositions pour le jazz. « Nothern Sky » est splendide, sans doute l’une des plus belles chansons de Nick Drake. Je trouve la voix un peu trop caverneuse par rapport au Sansui. Le piano de John Cale parfaitement équilibré avec la guitare. L’écoute est un doux mélange de transparence et de chaleur.
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Pour finir, le test symphonique : la 5 de Ludwig Van dirigée par Carlos Kleiber (Deutsche Grammophon – SACD 471 6302). Je mets plus fort qu’une écoute en philharmonie (à 7). Aucun souffle. L’ampli montre une réserve incroyable. La dynamique est très importante. L’écoute est détaillée, mais harmonieuse. Le Scott aime les symphonies. En fermant les yeux, on a le sentiment que ce sont de gigantesques enceintes qui reproduisent le chef d’œuvre. Je suis conquis.
Je pense lui ajouter un coffre en bois fait sur mesure pour le protéger lorsque je ne m’en sers pas. Je le nettoie avec un petit pinceau plat.
N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires.
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!
. Il y en a un qui m'avait filé entre les doigts il y a peu.