samedi je suis allé à la grande braderie de printemps d'Emmaüs jeter un coup d'oeil aux vinyles (et non, pas de Quad II ou de Dynaco!

Pas de Rock des 70' (s'il y en avait, ils avaient dû partir de bonne heure) mais un coffret "Les grandes dames de la chanson française" : Damia, Fréhel, Piaf, etc... pourquoi pas? Allez hop, je prends même s'ils sont assez cra-cra, car depuis le mois de juin 1981 (la lettre d'envoi d'Audio Protect en fait foi) j'ai ce qu'il faut : une machine à laver les disques Keith Monks CR 500.
Keith Monks fabriquait avant tout des machines à laver les disques destinées aux stations de radio. Et parmi leurs références on note non seulement la BBC mais aussi Radio Papouasie Nouvelle-Guinée (si si! Mais il n'est pas précisé si c'est la radio des Papous papas pas à poux.

A côté de ces modèles professionnels, existait un modèle simplifié destiné aux particuliers : la CR 500, importée en France par Audio-Protect. Je la leur avais directement commandée car elle n'encombrait pas la vitrine des revendeurs.
Cette machine est vraiment efficace, on applique d'abord un mélange d'eau distillée et d'alcool (isopropylique aujourd'hui) à l'aide d'une brosse sur le disque en rotation :
Puis on aspire le liquide à l'aide d'un bras où passe un fil en nylon :
Pour les disques vraiment très sales, on peut insister avec un coton-tige (non usagé

On peut même sauver des disques rayés (pas trop quand même!) en les "traitant" avec un coton tige enduit de pâte à polir ou de dentifrice avant lavage.
C'est ainsi que j'ai sauvé entre autre ce pressage original du premier disque du Grand Georges, déniché il y a quelques années (et payé 5 roros) :
je ne suis absolument pas fétichiste, mais Brassens c'est Brassens!
L'opération est quand même un peu longuette, il m'a fallu l'après-midi pour laver les douze disques que j'avais acheté, et il y en a 2 ou 3 aux rayures suspectes qui devront probablement être restaurés plus méticuleusement.
Au total, pendant que d'autres lavaient plus blanc, Keith Monks lavait plus noir... "c'est ben vrai ça!" disait à l'époque une célèbre vendeuse de machines à laver d'un autre type...
Cordialement,
François