Merci gbaya pour ces informations!
J'ai pu faire quelques tests de CD de tous types de musique.
C'est un lecteur qui donne moult détails et qui est plus précis que le Revox mais je ne l'ai pas trouvé dur dans les aigus. Tout au plus est-il intraitable pour certains enregistrements comme par exemple la version 1960 de la Sympho inachevée de Schubert avec George Szell et le Cleveland Orchestra. Dans les forte aigus on remarque les limites de la bande master avec une imprécision des violons, comme si on avait mis un filtre haut, peut-être pour cacher le souffle de la bande, le B226 arrondi un peu les angles.
Dans des passages complexes (et forte), les notes sont plus précisément définies que le B226, ceci sans perdre en musicalité, c'est clairement audible dans des enregistrements pour orgue (Bach, Toccata et Fugue par Tom Koopman, dans une version boostée, que je n'aime pas trop mais idéale pour tester ce genre de chose).
Là où j'ai trouvé que le Teac fait fort c'est dans le grave qui est bien affirmé, tendu et dans les voix qui sont magnifiquement dessinées, sur pas mal de style de musique en fait. J'ai été scotché par Alfred Deller dans ses interprétations de chansons de Purcell: , Les contours de la voix extrêmement travaillée du chanteur sont admirablement dessinés avec l'impression de la matérialisation de celui-ci au milieu de la pièce (et les instruments plus en arrière plan). Le B226 propose une scène un peu plus plate avec une plus forte présence des instruments accompagnants... d'où l'impression d'une plus grande largeur mais cela se fait un peu au détriment de la tridimensionnalité de la chose.
Sur du jazz, j'ai l'impression que les deux lecteurs se valent avec peut-être ces graves plus présents pour le Teac. J'adore la version de Somethin' Else de Cannonball Adderley (mastering de Ron McMaster) sur le Teac.
A voir à avec le temps mais c'est une bien belle bête.

Quelques photos en situation.

