Bonjour,
En préalable, je tiens à préciser qu'il n'est pas question ici de croyance personnelle, mais la force de la musique n'est elle pas de nous emmener vers des univers que nous pensions insoupçonnés et de faire parfois résonner en nous comme la membrane d'un haut parleur notre sensibilité.
La grande majorité des compositeurs se sont confrontés au genre et ce n'est pas étonnant car une mère accompagnant son fils vers le sacrifice suprême ne peut que susciter le respect et la compassion; il n'est pas question de savoir si cela a eu lieu, dans ce cas précis il semblerait que oui, je ne parle bien sûr que de la crusifiction d'un homme nommé Jésus et pas du côté divin que lui donnera la postérité.
Publié en cd chez EMI (classic) ADD /CDZ 7672132
Source: WILKIPEDIA
Antonio Lucio Vivaldi, né le 4 mars 1678 à Venise et mort le 28 juillet 1741 à Vienne, était un violoniste et compositeur italien. Vivaldi a été l’un des virtuoses du violon les plus admirés de son temps ; il est également reconnu comme l’un des plus importants compositeurs de la période baroque, en tant que principal créateur de concertos de soliste, genre initié par Corelli. Son influence, en Italie comme dans toute l’Europe, a été considérable, et peut se mesurer au fait que Bach a adapté et transcrit plus d’œuvres de Vivaldi que d’aucun autre musicien. Son activité s’est exercée dans les domaines de la musique instrumentale — particulièrement violonistique — et de la musique lyrique ; elle a donné lieu à la production d’un nombre considérable de concertos, sonates, opéras, pièces religieuses : il se targuait de pouvoir composer un concerto plus vite que le copiste ne pouvait le recopier.
Prêtre catholique, sa chevelure rousse le fit surnommer il Prete rosso (« Le Prêtre roux »), sobriquet peut-être plus connu à Venise, que son véritable nom. Comme ce fut le cas pour de nombreux compositeurs du xviiie siècle, sa musique, de même que son nom, fut vite oubliée après sa mort. Elle ne devait retrouver un certain intérêt auprès des érudits qu’au xixe siècle, à la faveur de la redécouverte de Jean-Sébastien Bach ; cependant sa véritable reconnaissance a eu lieu pendant la première moitié du xxe siècle, grâce aux travaux d'érudits ou musicologues tels Arnold Schering ou Alberto Gentili, à l'implication de musiciens tels Marc Pincherle, Olga Rudge, Angelo Ephrikian ou Alfredo Casella, à l'enthousiasme d'amateurs éclairés comme Ezra Pound.
Aujourd’hui, certaines de ses œuvres instrumentales, et notamment les quatre concertos connus sous le titre « Les Quatre Saisons » comptent parmi les plus populaires du répertoire classique.
Je vous propose l'écoute de ses STABAT MATER
http://www.inxl6.org/article3079.php"
Stabat mater
Le "Stabat Mater" est une hymne composée au treizième siècle, attribuée au moine italien Jacopome da Todi qui médite sur la souffrance de Marie lors de la crucifixion de Jésus-Christ. Le nom de la prière est une abréviation de Stabat mater dolorosa , son premier vers en latin, qui signfie «Debout, la mère douloureuse». C’est un poème latin médiéval dont la traduction altère quelque peu la force poétique.
poème:
En latin pour les Erudits puis en Français pour les "comme moi"
Stabat Mater dolorosa
Juxta Crucem lacrimosa
Dum pendebat Filius.
Cujus animam gementem,
Contristatam et dolentem,
Pertransivit gladius.
O quam tristis et afflicta
Fuit illa benedicta
Mater Unigeniti !
Quae moerebat et dolebat
Pia Mater, dum videbat
Nati poenas inclyti.
Quis est homo qui non fleret,
Matrem Christi si videret
In tanto supplicio ?
Quis non posset contristari,
Christi Matrem contemplari
Dolentem cum Filio ?
Pro peccatis suae gentis,
Vidit Jesum in tormentis,
Et flagellis subditum.
Vidit suum dulcem natum
Moriendo desolatum,
Dum emisit spiritum.
Eia Mater, fons amoris,
Me sentire vim doloris
Fac, ut tecum lugeam.
Fac, ut ardeat cor meum
In amando Christum Deum,
Ut sibi complaceam.
Sancta Mater, istud agas,
Crucifixi fige plagas
Cordi meo valide.
Fac me tecum pie flere,
Crucifixo condolore,
Donec ego vixero.
Tui nati vulnerati,
Tam dignati pro me pati,
Poenas mecum divide.
Juxta Crucem tecum stare,
Et me tibi sociare
In planctu desidero.
Virgo virginum proeclara,
Mihi jam non sis amara,
Fac me tecum plangere.
Fac, ut portem Christi mortem,
Passionis fac consortem,
Et plagas recolere.
Fac me plagis vulnerari,
Fac me Cruce inebriari,
Et cruore Filii.
Flammis ne urar succensus,
Per te, Virgo, sim defensus
In die judicii.
Christe, cum sit hinc exire,
Da per Matrem me venire
Ad palmam victoriae.
Quando corpus morietur,
Fac, ut animae donetur
Paridisi gloria.
Debout, la Mère douloureuse
Serrait la Croix, la malheureuse,
Où son pauvre enfant pendait.
Et dans son âme gémissante,
Inconsolable, défaillante,
Un glaive aigu s'enfonçait.
Ah ! qu'elle est triste et désolée,
La Mère entre toutes comblée !
Il était le Premier-Né !
Elle pleure, pleure, la Mère,
Pieusement qui considère
Son enfant assassiné.
Qui pourrait retenir ses pleurs
A voir la Mère du Seigneur
Endurer un tel Calvaire ?
Qui peut, sans se sentir contrit,
Regarder près de Jésus-Christ
Pleurer tristement sa Mère ?
Pour les péchés de sa nation,
Elle le voit, dans sa Passion,
Sous les cinglantes lanières.
Elle voit son petit garçon
Qui meurt dans un grand abandon
Et remet son âme à son Père.
Pour que je pleure avec toi,
Mère, source d'amour, fais-moi
Ressentir ta peine amère !
Fais qu'en mon coeur brûle un grand feu,
L'amour de Jésus-Christ mon Dieu,
Pour que je puisse lui plaire !
Exauce-moi, ô sainte Mère,
Et plante les clous du Calvaire
Dans mon coeur, profondément !
Pour moi ton Fils, couvert de plaies,
A voulu tout souffrir ! Que j'aie
Une part de ses tourments !
Que je pleure en bon fils avec toi,
Que je souffre avec lui sur la Croix
Tant que durera ma vie !
Je veux contre la Croix rester
Debout près de toi, et pleurer
Ton fils en ta compagnie !
O Vierge, entre les vierges claire,
Pour moi ne sois plus si amère :
Fais que je pleure avec toi !
Fais que me marque son supplice,
Qu'à sa Passion je compatisse,
Que je m'applique à sa Croix !
Fais que ses blessures me blessent,
Que je goûte à la Croix l'ivresse
Et le sang de ton enfant !
Pour que j'échappe aux vives flammes,
Prends ma défense, ô notre Dame,
Au grand jour du jugement !
Jésus, quand il faudra partir,
Puisse ta Mère m'obtenir
La palme de la victoire.
Et quand mon corps aura souffert,
Fais qu'à mon âme soit ouvert
Le beau paradis de gloire !
Il faut parfois se laisser envahir et ne pas opposer de résistance, si tel est le cas je vous certifie un très grand moment de musique.
Philippe
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VIVALDI GLORIA STABAT MATER MOTETS
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