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CEC TL1
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CEC TL1
Bonjour à tous,
je vous présente le lecteur CEC TL1, premier lecteur à courroies au monde, produit au Japon de juin 1992 à juillet 1996.
Ce lecteur de CD recut un grand écho à l'époque et les meilleurs critiques au vu de ses qualités sonores, certains n'hésitant pas à le qualifier de platine CD au son analogique !!
Le CEC TL1 est massif (17 kg), de taille imposante (36 cm de large, 42 cm de profondeur, 14 cm de hauteur) et fait appel à un découplage total du bloc de lecture à l'aide de deux courroies :
- Le disque prend pour référence un axe parfaitement usiné, reposant sur une bille, et est coiffé d'un palet presseur lourd en bronze usiné, couvrant totalement le disque de sa surface. La contre-platine (pièce de forme carrée, massive, taillée dans la masse et reposant sur 4 amortisseurs) supporte l'axe et le disque et est découplée du moteur d'entraînement à l'aide d'une première courroie.
- Le bloc laser est entraîné par un moteur de suivi de piste à l'aide d'une deuxième courroie, et reste totalement découplé des vibrations du moteur.
L'avantage du procédé est l'élimination de toutes les micro-instabilités mécaniques au niveau de la rotation du disque, qu'elles soient liées à l'entraînement du disque via la contre-platine suspendue ou à l'entraînement du bloc laser issu du moteur de suivi de piste.
Cette mécanique de transport sophistiquée fait appel à toutes les connaissances acquises par CEC sur la fabrication de ses platines analogiques depuis 1954. Ce lecteur est donc fortement dérivé de la conception des meilleures platines analogiques. Il a été produit pendant 4 ans par le constructeur nippon à raison d'un exemplaire par jour seulement.
On peut estimer que près de 1500 exemplaires furent produits par CEC, ce qui en fait un lecteur rare et recherché aujourd'hui....
Qu'en est il de l'écoute ? Quelles sont les qualités indéniables de ce lecteur CD totalement novateur à l'époque ?
Avant de vous faire part de mon ressenti a son écoute, quelques photos ci-après ( à noter que ce lecteur fut produit en deux finitions, black et champagne brossé) :
je vous présente le lecteur CEC TL1, premier lecteur à courroies au monde, produit au Japon de juin 1992 à juillet 1996.
Ce lecteur de CD recut un grand écho à l'époque et les meilleurs critiques au vu de ses qualités sonores, certains n'hésitant pas à le qualifier de platine CD au son analogique !!
Le CEC TL1 est massif (17 kg), de taille imposante (36 cm de large, 42 cm de profondeur, 14 cm de hauteur) et fait appel à un découplage total du bloc de lecture à l'aide de deux courroies :
- Le disque prend pour référence un axe parfaitement usiné, reposant sur une bille, et est coiffé d'un palet presseur lourd en bronze usiné, couvrant totalement le disque de sa surface. La contre-platine (pièce de forme carrée, massive, taillée dans la masse et reposant sur 4 amortisseurs) supporte l'axe et le disque et est découplée du moteur d'entraînement à l'aide d'une première courroie.
- Le bloc laser est entraîné par un moteur de suivi de piste à l'aide d'une deuxième courroie, et reste totalement découplé des vibrations du moteur.
L'avantage du procédé est l'élimination de toutes les micro-instabilités mécaniques au niveau de la rotation du disque, qu'elles soient liées à l'entraînement du disque via la contre-platine suspendue ou à l'entraînement du bloc laser issu du moteur de suivi de piste.
Cette mécanique de transport sophistiquée fait appel à toutes les connaissances acquises par CEC sur la fabrication de ses platines analogiques depuis 1954. Ce lecteur est donc fortement dérivé de la conception des meilleures platines analogiques. Il a été produit pendant 4 ans par le constructeur nippon à raison d'un exemplaire par jour seulement.
On peut estimer que près de 1500 exemplaires furent produits par CEC, ce qui en fait un lecteur rare et recherché aujourd'hui....
Qu'en est il de l'écoute ? Quelles sont les qualités indéniables de ce lecteur CD totalement novateur à l'époque ?
Avant de vous faire part de mon ressenti a son écoute, quelques photos ci-après ( à noter que ce lecteur fut produit en deux finitions, black et champagne brossé) :
Stéphane
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Re: CEC TL1
J'ajouterais qu'il s'agit bien sûr d'un seul lecteur auquel il est nécessaire d'associer un convertisseur N/A.
Son prix à sa sortie était de 49900 francs...
Ce lecteur reste très dépendant de même de la qualité du câble secteur, et numérique utilisé pour la liaison avec le convertisseur.
Son prix à sa sortie était de 49900 francs...
Ce lecteur reste très dépendant de même de la qualité du câble secteur, et numérique utilisé pour la liaison avec le convertisseur.
Stéphane
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Re: CEC TL1
Bonjour Stéphane, et tous,
superbe et rare appareil! Il est vrai que le prix éloignait le smicard, fut-il mélomane...
Le transfert de technologie de la lecture vinyle à la lecture CD était quand même gonflé, car la première se fait à vitesse angulaire constante ('l'inertie est un avantage) et l'autre à vitesse linéaire constante (ou elle est un inconvénient, de même que l'élasticité des courroies). Je suppose d'ailleurs que celles-ci sont assez rigides.
En tout cas, bravo de l'avoir trouvée et merci de nous la présenter.
Nous attendons ton CR d'écoute avec intérêt et impatience!
Cordialement,
François
superbe et rare appareil! Il est vrai que le prix éloignait le smicard, fut-il mélomane...
Le transfert de technologie de la lecture vinyle à la lecture CD était quand même gonflé, car la première se fait à vitesse angulaire constante ('l'inertie est un avantage) et l'autre à vitesse linéaire constante (ou elle est un inconvénient, de même que l'élasticité des courroies). Je suppose d'ailleurs que celles-ci sont assez rigides.
En tout cas, bravo de l'avoir trouvée et merci de nous la présenter.

Cordialement,
François
Pataélectronique et menuiserie éléphantesque.
Diplômes : a le Bach (en disques seulement).
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Re: CEC TL1
Merci François,
Je vais essayer de retranscrire au mieux mon ressenti à l'écoute de ce lecteur CEC TL1. Pas évident par écrit, l'exercice n'est pas facile...
Ce qui surprend en premier lieu, c'est la capacité de ce lecteur à retranscrire le liant entre les notes des instruments de musiques et à prolonger celles-ci dans le temps, sans privilégier un instrument par rapport à un autre. Il en ressort une expression musicale évidente (par rapport aux autres lecteurs), manifeste et donnant une clarté aux jeux musicaux de l'artiste.
J'ai été baigné dans mon enfance par la musique classique... Mon grand père possédait un vieux Teppaz et des 33 tours (on les appelait comme cela à l'époque)
Au lieu de gambader dans le jardin, je passais des après-midi entières à écouter des œuvres classiques et en garde un souvenir indélébile aujourd'hui...
Revenons au lecteur...
Une autre caractéristique de ce lecteur est sa justesse des timbres ce qui rend l'écoute très naturelle, évidente, intelligible, presque facile...On écoute un morceau de musique, mais avec toute l'expression musicale de l'artiste dans son jeu instrumental mais aussi dans sa voix qui est superbement retranscrites, avec sa tessiture et ses inflexions
Ce lecteur est exceptionnel. Le constructeur CEC s'est totalement lâché sur la conception de cet appareil en ayant comme objectif de minimiser toutes les micro-instabilités mécaniques et aériennes de la lecture d'un disque CD.
Ce souci poussé à l'extrême par CEC conduit aussi à la perception d'une image tridimensionnelle très stable, qui ne bouge pas.
Tous les instruments et l'artiste sont à leur place bien définie, sans aucun effort de perception pour l'auditeur , ce qui rend l'écoute facile, presque évidente... : il n'y a pas de brouillard, de halo (si souvent rencontré dans les lecteurs CD) dans l'image sonore qui reste nette et précise. Le son produit par ce lecteur reste stable, ferme et tendu Il ne bouge pas...comme une main de fer dans un gant de velours.
Enfin, pourquoi ai-je tendance à le qualifier de "son analogique" ? Comme de nombreux critiques de l'époque par ailleurs...Peut-être que je me trompe ? Est-ce une illusion ?
J'ai possédé de nombreux autres lecteurs CD plus conventionnels, sur base de mécaniques Philips, Teac..
Sur l'écoute de CD sur ces lecteurs, j'ai toujours noté un soupçon, une once de son "métallisé" ou "métallique", notamment sur le registre des aigus.C'est difficile à retranscrire en quelques mots...
Avec le lecteur CEC, rien de tout cela. Le son de ce lecteur, associé à un bon convertisseur, ne présente aucun caractère métallique du son, à l'image des meilleures platines et cellules analogiques...
Ce lecteur CEC TL1 fut acquis en juin 1996 chez Audiotop à Mulhouse. Il fait partie des 5 derniers lecteurs importés en France..., car le TL1 fut suivi quelques semaines plus tard par le CEC TL1X au son tres différent du TL1.
Ce revendeur hifi, au demeurant très sympathique, possédait toute la gamme des lecteurs CEC, les TL0, TL1, TL1X et TL51 dans son auditorium. Des écoutes comparatives d'anthologie, sur des enceintes Tannoy coaxiales à l'époque...Je ne me souviens plus du modèle mais cela ressemblait à de gros meubles en bois
J'en garde un souvenir mémorable...
Je vais essayer de retranscrire au mieux mon ressenti à l'écoute de ce lecteur CEC TL1. Pas évident par écrit, l'exercice n'est pas facile...
Ce qui surprend en premier lieu, c'est la capacité de ce lecteur à retranscrire le liant entre les notes des instruments de musiques et à prolonger celles-ci dans le temps, sans privilégier un instrument par rapport à un autre. Il en ressort une expression musicale évidente (par rapport aux autres lecteurs), manifeste et donnant une clarté aux jeux musicaux de l'artiste.
J'ai été baigné dans mon enfance par la musique classique... Mon grand père possédait un vieux Teppaz et des 33 tours (on les appelait comme cela à l'époque)
Au lieu de gambader dans le jardin, je passais des après-midi entières à écouter des œuvres classiques et en garde un souvenir indélébile aujourd'hui...
Revenons au lecteur...
Une autre caractéristique de ce lecteur est sa justesse des timbres ce qui rend l'écoute très naturelle, évidente, intelligible, presque facile...On écoute un morceau de musique, mais avec toute l'expression musicale de l'artiste dans son jeu instrumental mais aussi dans sa voix qui est superbement retranscrites, avec sa tessiture et ses inflexions
Ce lecteur est exceptionnel. Le constructeur CEC s'est totalement lâché sur la conception de cet appareil en ayant comme objectif de minimiser toutes les micro-instabilités mécaniques et aériennes de la lecture d'un disque CD.
Ce souci poussé à l'extrême par CEC conduit aussi à la perception d'une image tridimensionnelle très stable, qui ne bouge pas.
Tous les instruments et l'artiste sont à leur place bien définie, sans aucun effort de perception pour l'auditeur , ce qui rend l'écoute facile, presque évidente... : il n'y a pas de brouillard, de halo (si souvent rencontré dans les lecteurs CD) dans l'image sonore qui reste nette et précise. Le son produit par ce lecteur reste stable, ferme et tendu Il ne bouge pas...comme une main de fer dans un gant de velours.
Enfin, pourquoi ai-je tendance à le qualifier de "son analogique" ? Comme de nombreux critiques de l'époque par ailleurs...Peut-être que je me trompe ? Est-ce une illusion ?
J'ai possédé de nombreux autres lecteurs CD plus conventionnels, sur base de mécaniques Philips, Teac..
Sur l'écoute de CD sur ces lecteurs, j'ai toujours noté un soupçon, une once de son "métallisé" ou "métallique", notamment sur le registre des aigus.C'est difficile à retranscrire en quelques mots...
Avec le lecteur CEC, rien de tout cela. Le son de ce lecteur, associé à un bon convertisseur, ne présente aucun caractère métallique du son, à l'image des meilleures platines et cellules analogiques...
Ce lecteur CEC TL1 fut acquis en juin 1996 chez Audiotop à Mulhouse. Il fait partie des 5 derniers lecteurs importés en France..., car le TL1 fut suivi quelques semaines plus tard par le CEC TL1X au son tres différent du TL1.
Ce revendeur hifi, au demeurant très sympathique, possédait toute la gamme des lecteurs CEC, les TL0, TL1, TL1X et TL51 dans son auditorium. Des écoutes comparatives d'anthologie, sur des enceintes Tannoy coaxiales à l'époque...Je ne me souviens plus du modèle mais cela ressemblait à de gros meubles en bois
J'en garde un souvenir mémorable...
Stéphane
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Re: CEC TL1
Beau compte rendu, merci! La Verdier du CD en quelque sorte...
Pour les Tannoy, serait-ce ça?
Cordialement,
François
Pour les Tannoy, serait-ce ça?
Cordialement,
François
Pataélectronique et menuiserie éléphantesque.
Diplômes : a le Bach (en disques seulement).
Diplômes : a le Bach (en disques seulement).
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Re: CEC TL1
Oui, tout à fait...
Une écoute parfaite, avec des timbres très justes et naturels, peut être liée à la membrane papier de l'HP coaxial. Cette enceinte Tannoy est un must !!
Le papier est un matériau assez extraordinaire pour reproduire les timbres des instruments et de la voix...
Une écoute parfaite, avec des timbres très justes et naturels, peut être liée à la membrane papier de l'HP coaxial. Cette enceinte Tannoy est un must !!
Le papier est un matériau assez extraordinaire pour reproduire les timbres des instruments et de la voix...
Stéphane
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Re: CEC TL1
Merci pour la présentation, Stéphane.
Pour les Tannoy, soir les Westmisnter, soit les GRF, soit les RHR, ou encore les Canterbury (enceintes de l'archevêque).
Pour les Tannoy, soir les Westmisnter, soit les GRF, soit les RHR, ou encore les Canterbury (enceintes de l'archevêque).
NAN !
Jean-François Robert, apprenant en électronique.
Jean-François Robert, apprenant en électronique.
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Re: CEC TL1
Vue d'ensemble de la mécanique du TL1, avec les deux courroies...(NRDS juin/juillet 1992)
Stéphane
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Re: CEC TL1
Ces Tannoy vintage ont un son très intéressant.6336A a écrit : mer. 26 juil. 2023 17:46 Merci pour la présentation, Stéphane.
Pour les Tannoy, soir les Westmisnter, soit les GRF, soit les RHR, ou encore les Canterbury (enceintes de l'archevêque).
Leur look intemporel est caractéristique de la marque.
Je vais peut-être me laisser tenter à l'avenir...
Stéphane